Sólo la música que me gusta, me llega, me parece necesaria. Toda esa música que, con frecuencia, los medios se empeñan en impedir que escuchemos, pese a que, con mucha frecuencia, es la más valiosa.

sábado, 20 de marzo de 2010

Con una rosa


Vinicio Capossela es uno de los autores e intérpretes más interesantes de la canción italiana actual. Descubierto por otro cantautor, Francesco Guccini, su trayectoria artística merece la pena de ser ser seguida por su carácter innovador a partir de la tradición y de un amplio abanico de influencias.

miércoles, 17 de marzo de 2010

'La Patota'



Hoy, por no recuerdo ya qué razón me he acordado de 'La Chicana', grupo argentino que conocí y admiré aún antes de que grabasen oficialmente, cuando existía en Internet un buen invento, llamado "mp3.com", que permitía a los músicos desconocidos serlo algo menos e incluso ganar algún dinero y fue finalmente fagocitado en la primera batalla de las 'dotcom'. Estupendas letras y la voz de Dolores Solá le han dado al tango una dimensión cantemporánea, fresca y respetuosa al mismo tiempo. Un placer.

"Patota" = grupo de jóvenes más bien gamberros.

domingo, 14 de marzo de 2010

Francia, conmovida por la muerte de Jean Ferrat

Apenas en 24 horas, después de que le noticia de la muerte de Jean Ferrat fuera conocida públicamente ayer, su canción 'Ma France', que subí el 18 de diciembre de 2007 a 'Youtube', ha sido reproducida unas 20.000 veces, sobrepasando ya las 185.000 escuchas totales.

Los comentarios, en los que generalmente se subraya el sentimiento de pérdida por el fallecimiento de este gran artista, son 58 en estos momentos.Gracias, precisamente, a esos comentarios conocí ayer la noticia. Hoy reproduzco algunos de los testimonios más relevantes recibidos, que revelan los sentimientos comunes.


Sirkadoubs
Mon frère, mon ami, mon camarade, Jean,
pour partir tu n'as pas attendu le printemps.
Maintenant que serai-je sans toi
sans le bonheur de te savoir là?

Qui sera là pour défendre les opprimés
tous ceux que le bonheur a oublié?
J'espère que l'écho de la montagne résonnera
longtemps du clair printemps de ta voix.

Je t'aime a en perdre la raison
et mon hymne national ce sont tes chansons.
Je ne te dis pas adieu mais au revoir
car je t'écouterai du matin au soir.

Brandoseba

Merci Jean Ferrat, t'es un grand. J'ai 18 ans et tes chansons à textes d'amour me feront toujours pleurer.

Clairekaas

On ne l'oubliera jamais, Jean Ferrat était un poète, un immense artiste, qui nous laisse de merveilleuses chansons, une voix que j'aimais tant!! Il sera toujours là avec nous, justement grâce à ses chansons, et à nous tous qui continuerons de parler de lui et à des artistes, comme Isabelle Aubret qui interprète avec tant de talent, d'une voix magnifique les chansons de Jean Ferrat! On vient de perdre un Grand Monsieur de la Chanson.
Salut l'Artiste on pensera toujours à toi.

Lucievie

Bonsoir Tierra. En cette triste journée, ma pensée va vers le monde des vrais artistes, car tu semblais l'apprécier notre grand Jean. Le temps nous file entre les doigts. Je t'adresse toute ma sympathie. Ce soir je n'ai pas envie de faire de l'humour. Donc, je t'envoie cet enregistrement. Je t'embrasse et t'assure de ma sympathie. Dès que je me me rétablis, je t'enverrai un message un plu élaboré.
A très bientôt,


MrBNOY

Je souhaite rendre un très grand hommage à ce grand homme que nous avons pu compter parmi nos citoyens! Très grand homme! Mon coloc et moi le regrettons amèrement! D'ailleurs ces derniers temps, nous parlions de partir en Ardèche pour avoir l'honneur de faire une des rencontres de notre vie! Dommage de venir en Ardéche dans ces conditions, bien qu'il ne soit jamais trop tard pour rendre hommage à quelqu'un d'aussi prestigieux! Paix à cette belle âme!


Bodega53

Que dire, quelle tristesse... Je vous aime depuis longtemps, j'ai eu la chance de vous voir plusieurs fois en spectacles. Rien n'égalera "Ma France", "Nuit et Brouillard" ou encore, dans les moins connues, "Oural, Ouralou" ou "Tu verras, tu seras bien", et "La montagne" bien sûr... Chapeau bas l'artiste. Je vous regretterais Monsieur FERRAT mais continuerai (comme tant d'autres) à vous faire vivre en écoutant vos chansons. Tout mon respect, merci pour vos chefs d'oeuvre... A toujours...

Carlotta35600
Il y a des êtres qui vous touchent bien plus que les autres ... Ce soir je pleure, je pleure cet homme merveilleux qui a su si bien écrire ce que nous pouvons tous ressentir ... Nous aurions aimé vous garder toujours, mais vous nous laissez tristes et amères, mais avec votre trésor, celui qui fait le patrimoine de notre France.

No han faltado tampoco quienes, desde la ignorancia y el odio sectario, han querido escupir sobre el cadáver, calificando a Ferrat de 'stalinista' y atribuyéndole una complicidad que nunca existió con los crímenes del comunismo soviético. A partir de la represión de 'la primavera de Praga' el cantautor simpatizante -que no militante- del PCF marcó distancias definitivas, no sólo condenando aquel hecho en su canción 'Camarade', sino rechazando toda disculpa de los errores cometidos. Su respuesta en la canción 'Le bilan' a la afirmación del líder del PCF, Georges Marchais, que hablaba de un "balance positivo", pese a los errores, no deja lugar a dudas.

Le bilan



Ah ils nous en ont fait avaler des couleuvres
De Prague à Budapest de Sofia à Moscou
Les staliniens zélés qui mettaient tout en oeuvre
Pour vous faire signer les aveux les plus fous
Vous aviez combattu partout la bête immonde
Des brigades d’Espagne à celles des maquis
Votre jeunesse était l’histoire de ce monde
Vous aviez nom Kostov ou London ou Slansky

[Estibillo] Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui

Ah ils nous en ont fait applaudir des injures
Des complots déjoués des dénonciations
Des traîtres démasqués des procès sans bavures
Des bagnes mérités des justes pendaisons
Ah comme on y a cru aux déviationnistes
Aux savants décadents aux écrivains espions
Aux sionistes bourgeois aux renégats titistes
Aux calmniateurs de la révolution
[Estibillo]

Ah ils nous en ont fait approuver des massacres
Que certains continuent d’appeler des erreurs
Une erreur c’est facile comme un et deux font quatre
Pour barrer d’un seul trait des années de terreur
Ce socialisme était une caricature
Si les temps on changé des ombres sont restées
J’en garde au fond du coeur la sombre meurtrissure
Dans ma bouche à jamais le soif de vérité.
[Estibillo]

Mais quand j’entends parler de "bilan" positif
Je ne peux m’empêcher de penser à quel prix
Et ces millions de morts qui forment le passif
C’est à eux qu’il faudrait demander leur avis
N’exigez pas de moi une âme de comptable
Pour chanter au présent ce siècle tragédie
Les acquis proposés comme dessous de table
Les cadavres passés en pertes et profits

Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui

C’est un autre avenir qu’il faut qu’on réinvente
Sans idole ou modèle pas à pas humblement
Sans vérité tracée sans lendemains qui chantent
Un bonheur inventé définitivement
Un avenir naissant d’un peu moins de souffrance
Avec nos yeux ouverts et grands sur le réel
Un avenir conduit par notre vigilance
Envers tous les pouvoirs de la terre et du ciel

Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui

Traducción:
Ah! ellos nos han hecho tragar sapos/ de Praga a Budapest, de Sofia a Moscú/ los stalinistas afanosos que lo intentaban todo/ para haceros firmar las confesiones más locas./ Vosotros habíais combatido en todas partes a la bestia inmunda,/ de las brigadas de España a las de los maquis,/ vuestra juventud era la historia de este mundo,/ vosotros os llamábais Kostov, London o Slansky.
[Estribillo] En nombre del ideal que nos hacía combatir/ y que nos empuja todavía a batirnos hoy

Ah! nos han hecho aplaudir las injurias/ de los complós desbaratados, de las denuncias,/ de los traidores desenmascarados, de los procesos sin mancha,/ de las prisiones merecidas, de los justos ahorcamientos./ Ah! cómo hemos creído en los desviacionistas,/ en los sabios decadentes, en los escritores espías,/ en los sionistas burgueses, en los renegados titistas,/ en los calumniadores de la revolución.
[Estribillo]

Ah! nos han hecho aprobar masacres/ que algunos continuan llamando errores./ Un error es fácil como uno y dos son cuatro/ para tachar de un plumazo años de terror./ Este socialismo era una caricatura./ Si los tiempos han cambiado las sombras permanecen./ Yo guardo en el fondo del corazón el oscuro hematoma./ En mi boca, para siempre, la sed de verdad.
[Estribillo]

Pero cuando oigo hablar de "balance" positivo/ no puedo evitar pensar a qué precio/ y en esos millones de muertos que forman el pasivo./ Es a ellos a los que habría que preguntar su opinión./ No exijáis de mi un alma contable/ para cantar en presente este siglo tragedia,/ las compras propuestas como sobornos/ los cadáveres pasados a pérdidas y beneficios.
[Estribillo]

Es otro porvenir lo que hay que reinventar/ sin ídolo ni modelo paso a paso humildemente/ sin verdad acotada sin mañanas que cantan/ una felicidad inventada definitivamente./ Un porvenir naciente con un poco menos de sufrimiento/ con nuestros ojos abiertos y grandes sobre lo real./ Un porvenir conducido por nuestra vigilancia/ hacia todos los poderes de la tierra y el cielo.
[Estribillo]

P. S.: 48 horas después de la noticia del deceso casi 50.000 personas han visto el vídeo de 'Ma France'.

sábado, 13 de marzo de 2010

Muere el cantautor francés Jean Ferrat



El cantautor francés Jean Ferrat ha muerto hoy, a los 79 años, en La Ardéche, donde vivía retirado desde 1981, año en que murió su mujer, Christine Sèvres. A su lugar de residencia dedicó una de sus canciones más conocidas, ‘La Montagne’.

Jean Ferrat (27-12-1930), cuyo nombre real es Jean Tenenbaum, tuvo una infancia amarga. Su padre, judío, fue deportado por los alemanes y murió en Auschwitz. El trabajo fue para él una precoz experiencia y los partisanos comunistas, la única referencia coherente de rechazo al invasor nazi en la Francia claudicante e indigna de Vichy.

Jean Ferrat tal vez sea el más desconocido en España de los cantautores mayores (por calidad) de Francia. La razón fundamental de tal desconocimiento -indiferencia aparte- es que durante la fase más activa de su carrera, cuando aún cantaba en directo, coincidió con la dictadura franquista. Sus discos, en tanto que simpatizante confeso y coherente del PCF, estaban prohibidos en nuestro país.

Quizás esa sea la razón de que no exista en el Internet castellano una biografía digna de tal nombre del cantante y compositor galo, que también tuvo que soportar en su propio país la marginación de la televisión y la radio y cierta carencia de promoción, lo cual no impidió su popularidad.

Ferrat obtiene su primer éxito en 1960 con ‘Ma môme’. Contenido e íntimo, no se siente cómodo ante las multitudes ni disfruta la vorágine de las giras. Tal vez por ello, en 1972 traslada su domicilio a un pequeño pueblo de la Ardéche y deja de actuar en público.

Quiere apartarse y vivir su vida personal lejos de los agobios y la expectación de París. La suya no es una retirada definitiva, pues seguirá componiendo canciones y grabando discos, aunque de modo cada vez más esporádico, magníficas canciones que son acogidas por un público fiel.

Ferrat era un excelente letrista y compositor, que gozaba de una voz privilegiada, grave y plena. El conjunto de su obra, regrabada y editada en 1980 en una compilación de doce discos a la que han seguido otras, le muestra inequívocamente como uno de las ‘grandes’ de la canción francesa.

Nuit et brouillard (Noche y niebla, el mismo título de una película de Alain Resnais de 1955), publicada por primera vez en 1963 aborda las deportaciones realizadas por los nazis y el gobierno de Vichy durante la segunda guerra mundial y es, junto con La Montagne, Camarade, Les yeux d’Elsa, Aimer à perdre la raison y tantas otras, una evidencia incontestable de por qué Jean Ferrat debe ser conocido y reconocido.

Nuit et brouillard